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Un discours prétentieux et arrogant pour un pilote qui a tout à prouver.

 

Il est évident que dans les propos de ce pilote de Formule 1, il est possible de lire de la frustration et une volonté de minimiser le talent du champion du monde en titre : 
"Je suis juste content pour lui, rien de plus."
"Cela ne veut rien dire pour moi, vraiment. Il est dans une voiture qui devrait gagner chaque course, en gros."
"Il doit battre un ou deux autres pilotes, c’est tout. Je suis fair play cependant, il fait toujours le travail qu’il a à faire."


La dernière course qui a concrétisé le règne du septuple champion du monde est la plus belle réponse à ses détracteurs et à ceux qui ne reconnaissent pas sa suprématie. 
Le pilote Lando Norris a été très largement critiqué sur les réseaux sociaux. Il espérait certainement un soutien massif des fans de la F1 mais ce ne fut pas le cas, l’obligeant à se rétracter et à s’excuser pour ses propos.

 

Au grand prix de Turquie, Lewis Hamilton terrasse tous ses adversaires
 

Revenons sur le grand prix de Turquie, une course qui devait sacré le champion du monde actuel dans certaines conditions. Il suffisait pour cela que Lewis Hamilton marque plus de points que Valteri Bottas. Il était difficile d’imaginer le scénario qui allait se dérouler suite au impressions laissées après les séances d’essais libres et de qualifications. Les deux Mercedes n'étaient favorites pour la victoire finale et Lewis Hamilton se plaignait du circuit qui ne permettait pas aux voitures de s’exprimer. La pluie s’étant invitée lors des qualifications a rendu le pilotage plus compliquée pour les deux pilotes de la team Mercedes et l'ensemble des autres participants. Les voitures semblaient rouler sur une piste de glace, chaque virage était un piège pouvant à tout moment les précipiter hors de la piste.
Le champion du monde en titre a du prendre le départ à la troisième ligne en sixième position et son dauphin à la neuvième place. Dès le départ, Lewis Hamilton parvient à gagner quelques places, ce qui lui permet de se mettre à l’abri des tête-à-queue des autres pilotes. Son intelligence dans son pilotage, la stratégie mise en place par son équipe, les erreurs des autres pilotes, lui permettent de faire la course parfaite. Les derniers tours sont crispant pour les fans qui craignent la crevaison de ses pneus complètement lissés par le nombre de tours effectués. Il enfonce le clou en humiliant involontairement son co-équipier, lui infligeant un tour.  Bottas, sous drapeau bleu pendant deux tours, ne respectera pas les règles en laissant passer le n°1 qui finit par s’agacer. En pleine perdition sur le circuit, il ne peut s’empêcher de faire une énième erreur qui l’écartera de la piste et permettra à Hamilton de le dépasser sans encombre. Ce n’est qu’un fait de course qui montre l’état d’esprit de son co-équipier.
A l’arrivé, les écarts parlent d’eux-mêmes, le deuxième sur le podium est à trente-une secondes du vainqueur.

   A lire : Le résumé du grand prix de Turquie


Norris, au volant d’une McLaren a terminera huitième du grand prix, une position qui lui permet de marquer des points pour son écurie.
Ce jeune pilote sans palmarès en Formule 1 n'avait pas hésité à tenir des propos discutables vis-à-vis d’un des plus grands champions de la discipline. Arrivé en 2019 chez McLaren aux côtés de Carlos Sainz, le pilote de 21 ans est loin d’avoir fait ses preuves et n’a pas un palmarès.


Comment interpréter cette attitude ?
 

Plutôt que de reconnaitre le talent de pilote de Lewis Hamilton et de se fixer comme objectif de s’en servir comme moteur pour essayer de se hisser à son niveau, il préfère associer ses victoires à la voiture et à l’écurie et reléguer le pilote au rang de chanceux. Si on garde cette logique dans la discipline, il faut remettre en question l’ensemble des pilotes ayant gagné des championnats et attribuer le mérite à un élément extérieur comme par exemple la voiture. Nous faisons allusions à Michael Schumacher, à Sébastien Vettel, et tous les champions du monde non cités. Norris ne devrait-il pas dans ce cas rester en formule 2 et essayer d’être champion de la discipline au moins une fois.
Avec un tel état d’esprit, n’est-il pas en train d’écrire les lignes de son propre avenir comme certains pilotes qui ne parviennent jamais à gagner une course, trop occupés à porter des critiques ou à parler de salaires et autres polémiques.